Être l’épouse d’une star du peloton ne permet visiblement pas d’avoir des traitements de faveur sur les routes du Tour de France. Dans une suite de stories postées sur son compte Instagram, Oumi Rayane, la femme de Remco Evenepoel, a poussé un coup de gueule contre l’organisation du Tour de France, en montrant les difficultés auxquelles elle faisait face au quotidien sur les routes du Tour. Notamment lorsqu’elle a voulu aller voir Remco sur le podium après sa première victoire d’étape.
« Si vous ne me voyez plus sur le parcours, c’est pour ça », a écrit la jeune femme, qui raconte ce qu’elle vécu avec sa petite soeur. « C’était mon chemin vers la scène, j’essayais d’apercevoir mon mari avant de repartir pour la Belgique », explique-t-elle en illustrant ses propos avec une vidéo où on la voit peinée à se frayer un chemin parmi la foule. « Je savais que Remco me chercherait. Mais j’avais tellement peur, j’ai commencé à pleurer et j’ai fait demi-tour parce que je ne pouvais pas continuer. Je veux juste vous montrer un petit bout de ce que c’est vraiment. Beaucoup de gens pensent que c’est juste fun. Bien sûr que c’est le cas. Parce qu’il y a des choses bien pires qui se passent dans le monde en ce moment. »
« J’en ai assez d’être bousculée par le public », poursuit-elle. « J’en ai assez de recevoir des coups lorsque j’essaie de passer. De devoir sauter par-dessus les barres pour voir mon mari sur le podium après sa première victoire d’étape au Tour. J’ai l’impression de faire quelque chose de criminel. »
Très loin de bénéficier d’un traitement de faveur, Oumi a pu partager un court moment avec Remco… sur une aire d’autoroute. « Il s’est arrêté sur un parking en chemin vers sa prochaine destination. Je suis reconnaissante pour ces deux minutes. Normalement, il ne devrait même pas s’en préoccuper. »
Malgré tout ça, Oumi a tout de même tenu à envoyer un message positif aux supporters de son mari. « Je sais que nous avons les meilleurs supporters. S’il vous plaît, soutenez-le (Remco Evenepoel, NDLR) très fort à ma place dans les semaines à venir. Nous vous apprécions. »
