Dès 10h00, drapeaux palestiniens et groupes d’étudiants ont commencé à affluer sur la plaine du K, en face du bâtiment B. C’est là qu’une centaine d’étudiants ont décidé de s’établir jusqu’à nouvel ordre. La mobilisation fait écho au mouvement d’occupations des universités à travers le monde, notamment aux États-Unis.
«Après plus de sept mois de génocide et 76 ans d’une nakba ininterrompue, la communauté étudiante s’unifie dans un mouvement de solidarité et de convergence», a expliqué «l’université populaire de Bruxelles» dans un communiqué.
Le mouvement étudiant exige que les autorités de l’ULB «rompent immédiatement et sans équivoque toutes formes de collaboration avec les institutions académiques et les entreprises sionistes qui participent à l’oppression systématique du peuple palestinien en Palestine».
Plusieurs partenariats entre l’ULB et Israël sont pointés du doigt par les étudiants, dont un projet de recherche avec le Technion (institut de recherche et université israélienne), «impliqué dans le développement de technologies militaires». Les collaborations avec l’Université hébraïque de Jérusalem et l’Institut Weizmann des Sciences sont quant à elles considérées comme un «renforcement direct des structures de colonisation» par le mouvement étudiant.