Patrick Lefevere quitte Soudal-Quick Step : voici les raisons de son départ

C’est officiel : le patron de l’équipe belge va quitter le navire à la fin de l’année 2024 après plus de 20 ans. Il passera le relais à Jurgen Foré.

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BELGA

La bombe est tombée ce mardi soir : Patrick Lefevere va quitter l’équipe Soudal Quick-Step à la fin de l’année, après plus de 20 ans de bons et loyaux services. Âgé de 69 ans, le patron de la formation belge a décidé de tirer sa révérence, avouant que c’était devenu « un petit peu trop » pour lui. Il s’est expliqué ce mercredi matin sur les raisons de son départ, aux côtés de son successeur, Jurgen Foré.

« Ce n’est pas un départ forcé », a d’abord assuré Lefevere, qui évoque une décision bien réfléchie. « Ce n’est pas une décision prise du jour au lendemain. Il y a quelques semaines, je suis allé voir Bakala (le propriétaire de Soudal Quick-Step) et nous avons pris la décision ensemble ».

« La relève est prête »

« En janvier, j’aurai 70 ans et j’aurai une longue histoire derrière moi », a poursuivi Patrick Lefevere. « Le moment est bien choisi, je sens qu’il est temps d’arrêter. Je pense que j’en ai fait assez, pour moi et pour l’équipe. Après 45 ans de course, tout s’est bien passé. L’équipe s’est également agrandie, avec les femmes. C’était devenu un peu trop pour moi ».

Il ne sera donc plus le patron de Remco Evenepoel dans le futur. Mais il est convaincu que tout se passera bien pour Soudal Quick-Step. « La relève est prête, l’équipe est plus que construite. Bakala m’a assuré qu’il croyait en l’équipe et qu’il investirait, plus que tout le monde ne le pense. Je ne suis pas inquiet à ce sujet. »

Foré : « Je ne veux pas être une mauvaise copie de Patrick »

Jurgen Foré, qui était son bras droit depuis un an, aura donc la lourde tâche de reprendre le flambeau, à l’âge de 54 ans. « Ce ne sont pas des chaussures faciles à remplir », a-t-il avoué. « Patrick est une grande personnalité et a connu le succès pendant très longtemps. Je suis fier de lui succéder et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour donner le meilleur de moi-même ». Mais il ne veut pas essayer de reproduire ce que faisait son prédécesseur : « Je préfère être la meilleure version de moi-même qu’une mauvaise copie de quelqu’un d’autre. Patrick et moi sommes deux personnes très différentes. Chacun y met sa propre touche, mais il est difficile d’établir des différences et des similitudes. J’essaierai de construire sur les bases solides que Patrick a posées. »