Dans deux semaines à peine, la United Cup et les tournois de Brisbane et de Hong Kong donneront le coup d’envoi de la nouvelle saison tennistique avant même la nouvelle année. Carlos Alcaraz, lui, attendra un peu. L’Espagnol a prévu de se lancer directement lors de l’Open d’Australie le 12 janvier.
« J’attaque un mois d’entrainement très intense, mais le fait d’être à la maison pour Noël et pour le Nouvel An, c’est merveilleux et ça va me donner du répit» a-t-il confié jeudi soir à Murcie, chez lui, en recevant le trophée du meilleur sportif de la région, remis par l’association des journalistes de Murcie. Pendant que certains seront déjà sur le pont en Australie ou en Asie, « Carlitos », lui, va donc rester en famille tout en étant au travail.
Il en a également profité pour livrer son sentiment sur la nouvelle saison à venir. Il n’a pas vraiment l’intention de lever le pied. Vainqueur de deux tournois du Grand Chelem en 2024, Roland-Garros et Wimbledon, pour un épatant doublé, il voit encore plus grand pour la suite. Après tout, il n’a fini l’année que sur la troisième marche du podium au classement ATP, et Jannik Sinner a frappé encore plus fort que lui, ajoutant le Masters ou encore la Coupe Davis à ses deux titres Majeurs.
Record de précocité en vue ?
Pour Carlos Alcaraz, le grand rendez-vous de 2025 est déjà tout près. Ce sera l’Open d’Australie, l’unique couronne majuscule qui lui manque puisqu’il a déjà gagné les trois autres levées du Grand Chelem (deux Wimbledon, un Roland-Garros, un US Open). En cas de victoire à Melbourne le mois prochain, il bouclerait donc d’ores et déjà le Grand Chelem en carrière, à seulement 21 ans, ce qui serait extravagant. Mais telle est bien son intention.
« Je suis un garçon très ambitieux et j’en veux plus, a-t-il assené à Murcie. Je veux que 2025 soit encore plus forte. L’Open d’Australie est le principal objectif de ma saison, je veux être champion là-bas « . Il veut son nouveau tatouage, pour compléter sa collection. Il s’était fait tatouer les dates de ses deux premiers titres en Grand Chelem, à New York et Londres, avant d’ajouter une Tour Eiffel sur la jambe en juin dernier. « Je veux me faire tatouer l’Australie, même si mon père n’aime pas ça «, a-t-il plaisanté à Murcie.
À titre de comparaison, dans un passé récent, les trois membres du Big 3 ont achevé le « Career Slam » respectivement à 24 ans (Nadal), 27 ans (Federer) et 29 ans (Djokovic).