Pour la 122e édition de Paris-Roubaix, les organisateurs ont annoncé des ajustements notables sur le parcours, notamment à l’approche de la mythique Trouée d’Arenberg. Exit la chicane introduite l’an dernier, remplacée par un nouveau tracé qui contourne le site minier d’Arenberg. « Avec cette astuce, il y aura quatre virages à angle droit dans le kilomètre précédant la Trouée », explique Thierry Gouvenou, directeur technique de l’épreuve, soulignant une transition plus fluide pour le peloton.

Cette modification vise à répondre aux préoccupations de sécurité qui avaient conduit à l’installation de la chicane en 2023. Celle-ci avait été mise en place à la demande du syndicat des coureurs, suite à une chute collective lors de la course À travers la Flandre, impliquant notamment Wout van Aert. L’objectif restait de réduire la vitesse d’entrée sur les pavés afin de limiter les risques de chute, mais la nouvelle approche devrait offrir un meilleur équilibre entre sécurité et fluidité de la course.

En plus de ce changement, la séquence menant à la Trouée d’Arenberg (km 163,9, longue de 2.300 mètres) s’enrichit d’une boucle supplémentaire, intégrant deux secteurs pavés autour de Querenaing : ceux d’Artres (km 130,9, 1.300 m) et de Famars (km 133,8, 1.200 m). « Ce ne sont pas des passages particulièrement exigeants, mais leur ajout permet de créer un enchaînement de cinq secteurs pavés presque sans transition sur l’asphalte », précise Gouvenou.

La course masculine, prévue le dimanche 13 avril, s’élancera de Compiègne pour rejoindre le vélodrome de Roubaix après 259,2 kilomètres jalonnés de 30 secteurs pavés. L’an dernier, le Néerlandais Mathieu van der Poel avait triomphé, une semaine après sa victoire sur le Tour des Flandres.