Anderlecht s’est qualifié in extremis pour la finale de la Coupe de Belgique ce jeudi, en allant chercher un partage 2-2 dans les dernières minutes de sa demi-finale retour à l’Antwerp, après l’avoir emporté 1-0 au Lotto Park lors de la manche aller. Mais la rencontre de ce jeudi a été entachée par une polémique d’arbitrage, suite à laquelle le club anversois, furieux, pourrait demander à rejouer le match.

La raison ? L’exclusion de Denis Odoi à la 36e minute. Déjà averti d’un carton jaune, le défenseur anversois a été exclu après avoir jeté un ballon, par frustration, en direction du banc anderlechtois. La deuxième jaune n’est pas injustifiée en soi, mais ce qui crée la polémique, c’est que l’arbitre ne semblait pas vouloir sortir de carton dans un premier temps, avant de changer d’avis. L’Antwerp soupçonne le VAR d’être intervenu dans son oreillette, ce qui n’est pas autorisé par le règlement pour un carton jaune (même si c’est le 2e). Comme l’indique HLN, les Anversois vont demander à consulter la communication entre le VAR et Monsieur Vergoote, sur lequel Jonas De Roeck était particulièrement remonté.

« Les règles sont claires »

« Il n’a pas été cohérent dans ses décisions », s’est emporté le coach de l’Antwerp au micro de VTM. « Et le fait que l’égalisation ait été validée malgré une main, c’était bizarre. Pourtant, à 1-1, tout était encore possible. Puis est arrivée la phase autour de Denis Odoi. Je pense qu’il sait très bien qu’il ne devait pas réagir ainsi et que cela a eu un grand impact. Denis a aussi été le premier dans le vestiaire à dire : ‘Désolé, c’est ma faute.’»

« Mais ce qui était également bizarre : l’arbitre n’avait initialement pas l’intention de donner un deuxième carton jaune. On aurait dit que le VAR lui avait dit quelque chose dans son oreillette. Si cela s’avère être le cas, alors les règles sont claires », a poursuivi De Roeck. « Notre ticket pour la finale a été volé aujourd’hui ».