Une nouvelle étape de montagne se dressait sur la route des coureurs de la Vuelta ce samedi avec pas moins de sept ascensions à se farcir en 172 km.

Si elles n’étaient pas toutes de difficultés maximales, elles offraient tout de même un parcours escarpé et qu’il fallait digérer : Las Estacas de Trueba (3e catégorie, 9,2 km à 3,1 %), le Puerto de La Braguia (3e catégorie, 5,8 km à 5,9 %), l’Alto del Caracol (2e catégorie, 10,8 km à 5,4 %), le Portillo de Lunada (1re catégorie, 14 km à 6,1 %), le Portillo de la Sia (2e catégorie, 7,2 km à 6,1 %), le Puerto de Los Tornos (11,3 km à 6 %) et l’ascension finale du Picon Blanco (1re catégorie, 7,9 km à 9,1 %).

Si une échappée, avec notamment le Belge Sylvain Moniquet, avait vu le jour avec l’espoir d’aller au bout, elle prenait fin à 32 km de l’arrivée, même si Sivakov (UAE) tentait encore le coup.

Roglic pour l’histoire

Ce dernier entamait la dernière ascension avec une minute d’avance sur le groupe du maillot rouge dans lequel le surprenant Eddie Dunbar (Jayco) tentait sa chance, revenant sur la tête de la course à 3 bons kilomètres de l’arrivée, avant de s’isoler en tête. Solide jusqu’au bout, il remportait cette vingtième étape, la deuxième de cette Vuelta et la cinquième de sa carrière, devant Enric Mas et Primoz Roglic.

Le leader de Bora conserve donc le maillot rouge de leader, grappillant quatre secondes sur son plus proche concurrent au général, l’Australien Ben O’Connor (Decathlon AG2R La Mondiale).

Au classement général, Roglic reste en rouge avec une avance de 2 minutes sur O’Connor et 2’11 sur Mas.

Ce dimanche, sauf cataclysme, Roglic écrira l’histoire en remportant sa quatrième Vuelta, soit autant que Roberto Heras, le coureur le plus titré jusqu’à aujourd’hui.