Novak Djokovic est revenu de très loin ce lundi pour franchir l’obstacle Francisco Cerundolo et se qualifier pour les quarts de finale de Roland-Garros, où il affrontera Casper Ruud, qu’il avait battu en finale l’année passée.
Vainqueur du premier set assez facilement, le Serbe a fait appel au kiné en début de seconde manche après s’être fait mal au genou. S’en est suivie une véritable dégringolade du numéro 1 mondial, diminué physiquement, qui s’est retrouvé mené 2 sets à 1 et 4-2… avant de s’en sortir miraculeusement, en retrouvant, à la surprise générale, la pleine possession de ses capacités physique pour finalement s’en sortir en cinq sets (6-1, 5-7, 3-6, 7-5, 6-3).
Sauvé par des anti-inflammatoires
Le soudain regain d’énergie de « Nole » a étonné beaucoup d’observateurs, qui attendaient ses explications quant à son état physique après la rencontre. Et il a avoué qu’il était touché au genou et qu’il ne savait pas s’il pourrait disputer son quart de finale mercredi. « Dans le troisième jeu du deuxième set, j’ai glissé et ça a affecté mon genou. Je ne sais pas ce qui se passera demain ou après-demain, ni si je serai capable d’entrer sur le court et de jouer », a-t-il déclaré, précisant qu’il avait pu terminer son match grâce à des anti-inflammatoires.
Djokovic a ensuite poussé un coup de gueule contre l’état du terrain, qu’il juge coupable de sa blessure. « Il y a des endroits où il n’y avait plus de terre. Ma blessure est survenue sur une glissade. J’ai demandé à ce qu’on passe le filet plus souvent. Je n’ai pas été écouté et j’avoue ne pas comprendre pourquoi », a lancé le numéro 1 mondial à l’attention de l’organisation de Roland-Garros.