Juliette Thomas titrée au marathon d’Eindhoven : « j’ai moins ressenti la pression qu’à Hanovre »

L’athlète gaumaise s’est imposée en 2 h 27.20 sur le marathon d’Eindhoven.

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BELGA

Elle était la favorite pour le titre national et elle a répondu à l’attente. Juliette Thomas a en effet décroché ce dimanche la 2e place du marathon d’Eindhoven, qui sert également de cadre au championnat de Belgique.

Seulement devancée par la Kenyane Viviane Jerotich (2 h 26.39), première Belge de l’épreuve devant Amélie Saussez (2 h 42.41) et Leentje Hellemans (2 h 43.11), la citoyenne de Vlessart (Habay) a donc obtenu son premier sacre national sur cette distance qu’elle abordait pour la 2e fois seulement dans sa carrière. Créditée d’un chrono de 2 h 31.40 en avril à Hanovre, la sociétaire de l’AC Dampicourt a nettement amélioré celui-ci puisqu’elle a bouclé le parcours en 2 h 27.20.

Au palmarès du championnat de Belgique, elle succède à une autre Luxembourgeoise, en l’occurrence la Marchoise Chloé Herbiet qui, voilà un an et pour son tout premier marathon, avait bouclé l’épreuve en 2 h 27.53. Le chrono réalisé par Juliette Thomas lui permet de se hisser à la 4e place des meilleures performeuses belges de l’histoire, dans un classement où elle n’est devancée que par la recordwoman de Belgique Marleen Renders, par Chloé Herbiet et par Hanne Verbruggen. Elle figure aussi en 20e position des meilleures performances européennes de l’année.

« Pour Tokyo, cela devrait suffire »

Elle est même revenue très fort sur la lauréate du jour qui, elle, avait entamé sa course sur des bases de 2 h 24. « J’ai moins ressenti la pression qu’à Hanovre où je visais alors le minimum pour les JO, confie Juliette Thomas qui avait déjà conquis le titre national sur semi-marathon en mars dernier. Je me suis moins préparée dans l’urgence, j’ai fait plus de kilomètres et cette fois, j’ai bien mieux géré ma course et j’ai respecté toute la stratégie mise en place au niveau de l’alimentation en prenant un gel tous les 7 km. Je savais à quoi m’attendre. J’ai adopté un rythme un peu plus lent qu’à Hanovre où j’avais vraiment souffert après le 35e km. J’en avais encore sous la pédale dans le final. »

Ce bon chrono, couplé au titre national, lui permet d’emmagasiner des points précieux au ranking international, dans la perspective des championnats du monde d’athlétisme, prévus à Tokyo en septembre 2025. « Pour aller à Tokyo, il faut figurer dans les cent premières au ranking, précise la jeune institutrice, qui fêtera ses 24 ans le 30 octobre. Normalement, avec ce résultat, cela devrait suffire, mais ce sont là les critères internationaux. Il faudra voir ceux que va imposer la Fédération belge. » Elle pourra toujours se servir de quelques autres épreuves pour améliorer encore ce ranking, mais n’envisage pas de marathon dans les prochains mois.