Jannik Sinner remporte le Master 1000 de Shanghai, son 7ème titre de la saison

Jannik Sinner a décroché ce dimanche un quatrième Masters 1000, son 21e titre, en disposant en finale à Shanghai de Novak Djokovic en deux sets (7-6 [4], 6-3) et 1h39. L’Italien, assuré de terminer l’année à la première place, est désormais à égalité dans ses duels avec le Serbe (4-4).

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Belga

Jannik Sinner poursuit sa marche triomphale. Déjà assuré de terminer l’année en tant que n°1 mondial, l’Italien a renforcé son emprise sur le circuit en battant Novak Djokovic en finale du Masters 1000 de Shanghai (7-6 [4], 6-3), décrochant ainsi son septième titre d’une saison 2024 exceptionnelle. De retour à la compétition en Chine, Djokovic, qui espérait décrocher le 100e titre de sa carrière, n’a pas su maintenir le rythme après un premier set disputé. C’est la quatrième défaite du Serbe face à Sinner en cinq confrontations récentes.

Malgré des difficultés physiques visibles la veille face à Taylor Fritz, Novak Djokovic n’a montré aucun signe de faiblesse contre Jannik Sinner. Complètement concentré, il a débuté le match avec un service redoutable, notamment lors d’un jeu où, mené 0-30, il a enchaîné de précises premières balles et un ace pour finalement s’en sortir. Sinner, de son côté, s’est montré tout aussi implacable sur ses jeux de service. Aucun des deux joueurs n’a concédé la moindre balle de break dans ce premier set, qui s’est finalement joué au tie-break pour les départager.

Aucune balle de break pour Djokovic sur ce match

Il a écarté une première alerte, quand Sinner est revenu à 40-40 alors qu’il menait 40-0 sur un jeu de service. Mais n’a pas su se sortir de la seconde alerte. Au bout d’1h18 de jeu, l’Italien a ainsi obtenu les deux premières balles de break de ce match. Djokovic a écarté la première d’un ace mais n’a pu qu’accompagner du regard le coup droit gagnant de son adversaire sur la seconde.

Sinner n’a jamais lâché cet avantage, ne concédant aucune balle de break à son adversaire, et pouvait savourer son triomphe sous le regard de ses rivaux d’hier et d’aujourd’hui puisque Roger Federer et Carlos Alcaraz, installés en tribunes, n’ont pas raté une miette de ce duel de générations. Sous la menace d’une suspension depuis l’appel de l’Agence mondial antidopage dans son affaire de contrôles positifs, l’Italien continue de garder son sang-froid sur le court.