S’il se classe dernier de ce Vendée Globe, et qu’il est hors délai puisque la limite était fixée pour vendredi à 8h du matin (et donc non classé), l’essentiel était ailleurs pour le skipper belge qui avait surtout un objectif en tête : atteindre l’arrivée aux Sables d’Olonne. Denis Van Weynbergh devient ainsi le premier belge à réaliser ce tour du monde à la voile et en solitaire.
Fatigué mais heureux, le skipper de 57 ans est arrivé devant une foule venue le soutenir en masse. « Je suis soulagé. C’est énorme de voir ce monde. Tout ça pour un petit mec qui a fait un tour du monde. Le Vendée Globe, c’est fait, je l’ai fait. Je ne voulais rien lâcher ». Le Belge a reçu énormément de soutien mais il a préféré couper ses réseaux dans la dernière ligne droite de son tour du monde. « Je n’ai pas conscience du soutien que j’ai eu ces derniers temps. J’ai coupé les réseaux car je préférais rester concentré sur ce que je devais faire et si je lisais ces messages, j’allais pleurer comme une madeleine ».
Avant d’évoquer sa plus grande fierté. « D’être ici, de ne pas avoir abandonné et d’être arrivé. Je ne suis pas passé loin de l’abandon, on en a parlé avec la direction à un moment. J’ai décidé de continuer jusqu’au bout et ça a tenu. La chance sourit aux audacieux. On a tenté et ça a marché ».
Ce Vendée Globe a été largement dominé par la France puisque les sept premiers du classement viennent de l’Hexagone. Charlie Dalin est le grand vainqueur de cette dixième édition de « l’Everest des mers ».