Un miracle : voilà comment l’on peut qualifier la victoire de Liverpool sur la pelouse du PSG ce mercredi soir, en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions (0-1). Complètement dominés, les Reds n’ont tenté que deux petits tirs, dont un seul cadré, le but, face à des Parisiens qui se sont créé 27 opportunités sur le match. Avec 70 % de possession de balle sur la rencontre, Paris a dominé le match de la tête et des épaules mais n’a jamais pu franchir Alisson Becker, auteur de 9 arrêts. Et sur la seule occasion du club anglais, Harvey Elliott a crucifié un Gianluigi Donnarumma loin d’être irréprochable.
« Grands et crucifiés », peut-on lire dans les colonnes d’Eurosport, qui évoque « le pire scénario possible » pour le PSG. « Cruel », a de son côté titré le journal l’Équipe, qui a encensé le gardien brésilien. « Gianluigi Donnarumma n’a fait qu’effleurer un ballon qui a filé sous les doigts, résumant une différence majeure entre les deux opposants de ce choc des 8es de finale : d’un côté il y avait un immense gardien, pas de l’autre. »
Très logiquement récompensé du titre d’homme du match, Alisson Becker s’est lui aussi réjoui : « Je pense que c’était le meilleur match de ma vie », a réagi le gardien de Liverpool, tout sourire. On vous laisse revivre sa prestation exceptionnelle en vidéo.