La réforme de la Pro League continue de faire couler beaucoup d’encre. Approuvé en fin de semaine dernière suite à une majorité des deux tiers, le nouveau format du championnat belge va faire l’objet de plaintes. C’est ce qu’a annoncé Georges-Louis Bouchez, président des Francs Borains, dans une interview accordée aux médias du groupe IPM : « Nos avocats étudient encore les options, mais il est certain que nous entamerons une procédure avant la fin de la saison ».
Outre la suppression des playoffs et le retour d’un format classique à 18 clubs en division 1, c’est surtout le quota pour les équipes U23 en Challenger Pro League qui pose problème. La deuxième division sera quoiqu’il arrive composée de quatre équipes U23 issues des clubs de division 1. C’est notamment ce qui a convaincu Genk de voter en faveur de la réforme, car cela va permettre à son équipe U23, Jong Genk, qui est actuellement dernière de Challenger Pro League de se maintenir quoiqu’il arrive.
Plusieurs clubs vont porter plainte
« Une des possibilités est de s’adresser à l’Autorité belge de la concurrence. Avoir un format où quatre équipes ne peuvent pas être reléguées, mais bien le dixième du classement est totalement contraire à l’esprit du sport », a fustigé Bouchez. « Aucun juge n’approuverait le fait que Jong Genk soit déjà assuré du maintien à deux mois de la fin de la compétition. Ni que quatre équipes ne puissent bientôt plus être reléguées du tout. »
Et le président des Francs Borains à ajouter que son club ne serait pas le seul à déposer une plainte : « Nous sommes en train de nous associer à quatre ou cinq clubs, de 1B et de 1A. Une fois que nous aurons décidé des mesures, nous en contacterons d’autres. Il y a eu une réflexion à très court terme. Bruges dicte la loi en Pro League et ne tient pas compte de ce qui est le mieux pour notre football. Le foot belge est trop politique. On se préoccupe trop des intérêts des clubs et pas de ceux du sport. »