Le retour de Courtois, sa première sélection, ses ambitions avec les Diables… : Rudi Garcia se livre !

Dans un entretien accordé au journal l’Équipe, le coach français s’est exprimé sur son nouveau poste de sélectionneur des Diables rouges. Il a notamment déclaré qu’il espérait terminer sa carrière à la tête de la sélection belge.

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AFP

Un petit peu plus d’un mois après son intronisation en tant que nouveau sélectionneur des Diables rouges, Rudi Garcia s’est confié dans un entretien accordé au journal l’Équipe. De ses premières semaines dans son nouveau job au cas Thibaut Courtois, en passant par sa première sélection qui tombera au mois de mars, le successeur de Domenico Tedesco, qui a dit se sentir « 100 % belge » et qui a déclaré vouloir terminer sa carrière à la tête des Diables rouges, se confie. Retour sur ses principales déclarations.

Sur sa première sélection :

« C’est très intense. Le rassemblement de mars contre l’Ukraine (20 mars) arrive vite. Je vais donner, dès ce week-end, une pré-liste de 50-55 joueurs avec cinq joueurs par ligne en théorie, peut-être sept parfois – où c’est plus fourni – et trois à d’autres (postes) moins garnis. Il y a des déséquilibres avec plus d’abondance en attaque et dans les couloirs qu’en défense. Mais j’ai un choix magnifique. »

Sur Thibaut Courtois :

« Il reviendra. C’est une excellente nouvelle pour toute la Belgique. J’ai toujours considéré que Thibaut était le meilleur gardien au monde, mais on est également très bien fourni avec Matz Sels et Koen Casteels. Je suis allé le voir à Madrid en prélude de Real Madrid-Manchester City (3-1), où j’en ai également profité pour rencontrer De Bruyne et Jérémy Doku la veille du match. J’ai vu aussi Axel Witsel l’après-midi du match sur Madrid. J’ai pris du plaisir à échanger avec lui. C’est un garçon intelligent. Il ne faut jamais dire jamais… »

Sur ses objectifs :

« Déjà, de garder la Belgique en Poule A de Ligue des nations et de battre l’Ukraine. Le second objectif est de nous qualifier pour la Coupe du monde avant d’avoir des ambitions pour cette compétition. On est dans un groupe abordable (pays de Galles, Macédoine du Nord, Kazakhstan, Liechtenstein), mais qui n’est pas facile. Nos contrats, à Vincent (Mannaert) et à moi, ne vont pas plus loin que la Coupe du monde. Après, l’aboutissement n’est pas d’y aller, mais d’y faire quelque chose. »