Le Standard a eu très chaud ce samedi contre Saint-Trond et l’intervention du VAR, qui a offert les trois points au club liégeois, risque de faire parler pendant un petit temps : alors que les Rouches menaient 2-1 en toute fin de match, Matthieu Epolo a commis une énorme boulette pour offrir l’égalisation à Saint-Trond. Mais le but a finalement été annulé par le VAR, qui a sanctionné une position de hors-jeu de Bertaccini. Résultat : le Standard s’en sort très bien avec trois points importants, après ce qui est probablement la plus grosse polémique d’arbitrage de ce début de saison.
Car la décision du VAR d’annuler le but, pourtant accordé par l’arbitre dans un premier temps, est très discutable, voire incompréhensible. Même si l’attaquant trudonnaire est en position de hors-jeu au début de l’action, c’est une nouvelle action qui débute à partir du moment où Matthieu Epolo contrôle le ballon, jusqu’au moment où il le perd.
Le règlement est clair
Le règlement ne laisse d’ailleurs pas de doute à cet égard : « Un joueur en position de hors-jeu qui reçoit un ballon joué délibérément* par un adversaire, y compris de la main ou du bras, n’est pas considéré comme tirant un quelconque avantage de sa position, sauf en cas de sauvetage délibéré par un adversaire. *Une ‘ action délibérée ‘ (à l’exception des mains intentionnelles) désigne une situation où le ballon est à distance de jeu et un joueur essaye de : passer le ballon à un coéquipier ; prendre possession du ballon ; ou dégager le ballon (du pied ou de la tête, par exemple). Quelle que soit l’issue de la passe, de la tentative de prise de possession du ballon ou du dégagement par le joueur ayant le contrôle du ballon, le joueur a effectué une ‘ action délibérée ‘. »
Il n’est donc plus question de position illicite à partir du moment où Epolo prend possession du ballon et le but égalisateur de Bertaccini aurait dû être validé par l’assistance vidéo, comme l’a d’ailleurs justement déclaré Felice Mazzù après la rencontre. Reste désormais à voir si Saint-Trond va porter ou non réclamation auprès de l’Union belge. Pour l’instant, les Canaris souhaiteraient d’abord entendre les arguments du corps arbitral avant de prendre une décision.