Pro League : le Standard pas encore vendu, la date pour les acquéreurs reportée

La vente de Standard est retardée. La date limite d’ouverture a été repoussée à la fin de la semaine prochaine, mais il est peu probable que les Rouches aient un nouveau propriétaire cet été.

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BELGA

Initialement, la date limite pour faire une offre d’ouverture sur le Standard était le 11 juillet, mais elle a été reportée au 7 août. Il est certainement prévu que le club liégeois ait d’ici là une indication sur les partis spécifiquement présents sur le marché. Il y aurait plusieurs candidats étrangers, mais il est pratiquement impensable que les Rouches aient un nouveau propriétaire cet été. Moelis and Co, qui est en charge de la vente des différents clubs de 777 Partners, devrait savoir assez rapidement qui aura l’exclusivité dans les négociations.

Un retour de Venanzi ?

L’idée fausse souvent répandue est qu’un acquéreur doit immédiatement rembourser les dettes de 60 millions d’euros. Ce n’est pas le cas. Ces 60 millions comprennent également, par exemple, l’hypothèque de 900 000 que Standard paie annuellement pour l’Académie jusqu’en 2039. Le fardeau de la dette pour les 12 à 18 prochains mois devrait se situer autour de 20 à 25 millions. Ce montant dépend des discussions avec l’ancien propriétaire Bruno Venanzi, qui a vendu le club à 777 Partners en 2022.

Les avocats du fonds d’investissement américain et de Venanzi discutent encore de quelques détails. Un exemple : Venanzi avait prêté une somme au club lors de la vente pour qu’il puisse obtenir sa licence et cette somme doit encore être largement remboursée. D’un autre côté, des sujets qui dérangeaient les Américains étaient également apparus : charges fiscales imprévues et des indemnités de départ. il y a également Sclessin, qui a fait l’objet d’une saisie conservatoire. Le cabinet d’architectes qui a conçu le Standard lifting pour le compte de Venanzi a reçu 3 millions d’euros, mais veut plus d’argent. Les propriétaires actuels et précédents le contestent.

Des transferts malgré tout

Le Standard a été actif sur le marché des transferts avec pas moins de sept renforts. Comment est-ce finalement possible ? Les Liégeois ont reçu un budget de fonctionnement de la part d’A-Cap, un investisseur majeur du 777 qui a pris le contrôle de différents projets d’investissement. Des frais de transfert n’ont été payés que pour David Bates (KV Malines). D’autres joueurs sont arrivés en transfert gratuit ou ont été embauchés. Cette semaine, Viktor Djukanovic (Hammarby) et Sotiris Alexandropoulos (Olympiakos) sont arrivés en prêt, tous deux avec option d’achat. Le Standard aimerait ajouter deux attaquants supplémentaires.

Mais en attendant, le conseil d’administration actuel du Standard doit continuer à procéder à des coupes. Le club est sur le point de vendre Hayao Kawabe à un club japonais et réalisera probablement l’un des mercato les plus rentables depuis des années. Nécessaire pour atteindre le seuil de rentabilité cette année.