Menés 2-0 après moins de 25 minutes de jeu en Italie, les Diables rouges ont fait preuve de caractère pour aller chercher le point du partage, bien aidés par l’exclusion de Lorenzo Pellegrini avant la mi-temps. Malgré les regrets de ne pas avoir pu aller chercher les trois points, après avoir disputé la dernière demi-heure en supériorité numérique avec un score de 2-2 au marquoir, on a tout de même le sentiment que les Diables ont obtenu un résultat plutôt positif après leur défaite contre la France et leur début de match catastrophique.
Mais, si le caractère des joueurs belges les a sauvés, un homme se retrouve sous le feu des critiques : Domenico Tedesco. Une fois de plus, les choix du sélectionneur sont extrêmement critiqués au lendemain de ce partage. Le début de match catastrophique est très loin d’avoir été éclipsé par le score final et le choix de positionner Jérémy Doku dans un rôle de piston ne passe tout simplement pas. « Les Diables ont sauvé Tedesco d’un naufrage tactique », écrit Sudinfo. Même son de cloche pour la DH : « Avant l’exclusion italienne, la Belgique a été catastrophique. Qu’est-ce qui est passé par la tête de Tedesco ? Doku, latéral droit. Spoiler : ça n’a pas marché. L’Italie allait écraser les Diables. ».
Réaction obligatoire contre la France
Du côté de nos confrères néerlandophones, on insiste également sur la très mauvaise première mi-temps, jusqu’au carton rouge italien. « Ce que nos compatriotes ont montré pendant les quarante premières minutes fait mal aux yeux. […] Italie-Belgique 2-2. Un bon résultat pour Tedesco et consorts, obtenu à la volonté et avec l’aide de Pellegrini. Mais il vaut mieux ne pas se laisser aveugler par cela. Et se souvenir des 40 premières minutes… », insiste HLN, suivi par le Nieuwsblad. « Où étaient les Diables rouges jusqu’à la 40ème minute et ce coup de pied sur la cheville à Theate ? Vraiment nulle part. »
S’il a en quelque sorte sauvé les Diables, le match nul en Italie est loin d’avoir épargné Tedesco. Il faudra désormais afficher un autre visage lundi contre la France. Et une chose est certaine désormais : les choix du sélectionneur belge seront suivis de très très près…