Le projet de la Super Ligue relancé avec un nouveau nom et une demande de « reconnaissance officielle »

Un nouveau nom.

Le promoteur de la Super Ligue a annoncé ce mardi avoir sollicité la FIFA et l’UEFA pour que la « reconnaissance officielle » de sa compétition soit exprimée, rebaptisée « Unify League ».

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A22

La Super Ligue n’a pas encore dit son dernier mot. Ce mardi, la société qui souhaite lancer ce projet, A22 Sports Management, a en effet annoncé avoir « envoyé une proposition à l’UEFA et à la FIFA afin d’obtenir la reconnaissance officielle de ses nouvelles compétitions européennes transfrontalières de football de clubs ».

Assurant avoir discuté avec les différents championnats, clubs et autres acteurs, A22 a indiqué avoir modifié sa formule avec la prise en compte des « performances annuelles » en championnat pour déterminer les participants à la compétition. « La compétition a un nouveau nom, la Unify League, en cohérence avec la plateforme de streaming qui diffusera les matches en direct gratuitement », censée « améliorer considérablement l’expérience de visionnage chez soi », a ajouté A22.

Ce projet alternatif à la Ligue des champions de compétition semi-fermée, qui avait failli faire imploser le football européen en 2021, était initialement soutenu par 12 clubs avec comme fers de lance le Real Madrid et le FC Barcelone. Mais les six clubs anglais avaient jeté l’éponge face à l’hostilité pour diverses raisons. D’autres clubs avaient ensuite aussi renoncé.

En mai 2024, une décision de la justice espagnole estimait que la FIFA et l’UEFA avaient « abusé de leur position dominante » en s’opposant à la Super Ligue. Elle reprenait le raisonnement ayant conduit la CJUE à désavouer les règles de l’UEFA et de la FIFA visant à bloquer l’émergence de tournois concurrents, qui sont légitimes s’ils respectent des principes d’inclusivité, de méritocratie et s’ils s’intègrent au calendrier global.

Mais l’UEFA avait réagi en soulignant avoir conçu une nouvelle réglementation qui « n’est pas affectée par la décision » : le tribunal madrilène « ne donne pas aux tiers le droit de développer des compétitions sans autorisation », avait-elle résumé.