Lamine Yamal, un Golden Boy avec de la suite dans les idées : « Avoir gagné la Coupe du monde, la C1 et deux autres titres en Liga à 21 ans »

Yamal a de la suite dans les idées.

Le « Golden Boy » s’est confié en cette fin d’année, pointant notamment ses ambitions personnelles et collectives, et pointant également le joueur l’ayant le plus ennuyé défensivement.

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Belga

Dans une interview donnée à Tutto Sport en marge de la réception du prix du Golden Boy 2024, Lamine Yamal, 17 ans, a laissé entrevoir quelques facettes de lui, de son ambition et du monde du football qui l’entoure. Extraits.

Ce trophée, il le doit à : « À ma famille en général, chaque membre ayant contribué à mon développement pour décrocher ce prix. Mon père m’a notamment guidé au début de ma carrière, ma grand-mère qui m’a élevé, mon petit frère qui me donne de l’affection dont j’ai besoin. »

Qu’est ce qui est le plus important à travers ce Golden Boy ? « L’appréciation des gens dans la rue, même si je ne sors pas beaucoup puisque ce n’est pas simple avec des centaines de fans. Mais c’est agréable de se sentir apprécié par des gens ordinaires, des grands-mères qui vous prennent comme exemple ou tout simplement par les fans. »

À 17 ans, le voilà à côté de noms ronflants au palmarès du Golden Boy : « Un grand bonheur et un immense honneur m’animent. C’est une première étape d’une belle carrière que j’espère avoir. Même si je sais bien que les prix individuels sont le résultat de prix collectifs. Je veux donc continuer à bien faire au Barça et en Espagne pour pouvoir accumuler plus de trophées. »

Son futur objectif individuel : « Si je gagne avec le Barça, notamment la Ligue des Champions, j’aurai plus de chances de viser le trophée individuel qui couronne la carrière d’un joueur : le Ballon d’Or. Aucun joueur ne remporte de récompense individuelle s’il ne parvient pas à gagner quoi que ce soit collectivement avec son équipe. »

Ses futurs objectifs collectifs : « À vingt et un ans, mon objectif est de remporter la Coupe du monde avec l’Espagne, la Ligue des Champions et deux autres titres de champion avec le Barça. »

L’adversaire le plus coriace qu’il a affronté : « David Raum, l’ailier gauche de l’Allemagne et du RB Leipzig. Un défenseur coriace. En quarts de finale contre les Allemands à l’Euro, il s’est révélé être un rival difficile à vaincre (NDLR : en seconde période, l’Espagnol a donné la passe décisive à Dani Olmo pour le 1-0).