L’Union tient son nouvel entraîneur : Sébastien Pocognoli a signé un contrat de deux ans avec le club saint-gillois, où il avait entraîné les espoirs entre 2021 et 2022. « Poco », qui a entre-temps coaché les U18 de Genk puis la sélection belge U18, aura donc la lourde tâche de succéder à Alexander Blessin, qui a cédé à l’appel de la Bundesliga et du promu Sankt Pauli après une seule saison passée au Parc Duden. Même s’il s’agit d’une magnifique opportunité pour faire décoller sa carrière, le coach de 36 ans aura fort à faire d’entrée. Voici pourquoi.
De grosses attentes
Pour sa première expérience en tant que T1 d’une équipe première, Pocognoli devra directement performer s’il veut faire aussi bien que ses prédécesseurs. En trois saisons consécutives, Felice Mazzù, Karel Geraerts et Alexander Blessin ont tous les trois lutté jusqu’au bout pour le titre en Pro League pour leur première (et seule) saison à l’Union.
L’an dernier, Blessin a même remporté la Coupe de Belgique après avoir dominé de la tête et des épaules la phase classique du championnat. Autant dire que les attentes des supporters en termes de résultats seront directement très élevées, car tout le monde n’attend qu’une chose du côté du Stade Marien : le titre, qui file entre les doigts des Unionistes depuis trois saisons.
Plusieurs cadres devraient partir
En plus de la pression qui pèsera sur ses épaules, l’ancien joueur du Standard devra aussi composer avec la perte de certains éléments essentiels de l’effectif. Ce lundi, Mohamed Amoura a officiellement quitté le club pour rejoindre Wolfsbourg contre environ 17 millions d’euros. Jean-Thierry Lazare Amani devrait également s’en aller en direction de Francfort, tandis que le Club de Bruges tente d’arracher Gustaf Nilsson. Même Cameron Puertas, Koki Machida et Loïc Lapoussin pourraient quitter le navire cet été.
L’Union va donc fortement renflouer les caisses, mais le club aura une nouvelle fois la lourde tâche de dénicher de nouvelles pépites. Même s’ils ont excellé dans ce domaine lors des dernières années et que leur système de scouting a prouvé sa force à plusieurs reprises, rien n’assure que les Saint-Gillois parviendront à réitérer leur exploit une nouvelle fois.