Dans un discours en ouverture de l’Assemblée générale du club espagnol, le président madrilène a accusé directement les instances du football européen et mondial de privilégier l’argent au spectacle. « La FIFA a augmenté le nombre de trêves internationales et l’UEFA a augmenté le nombre de matches dans ses tournois existants », a accusé le dirigeant. « Il y a dix ans, l’UEFA organisait 488 matches, aujourd’hui elle en organise 760, pour gagner plus d’argent. Ils ne se soucient pas des joueurs. Ils ne pensent pas que le sport doit être durable. »

L’homme d’affaires espagnol juge les deux entités responsables de l’augmentation des blessures dans les grands championnats. « Cette saison, nous pourrons jouer jusqu’à 82 matches ! Il y a déjà eu neuf ruptures du ligament croisé cette saison, soit autant que pendant toute la saison dernière. Les spécialistes pointent du doigt la fatigue comme principale cause. Les matches sont de plus en plus tardifs, ce qui empêche les joueurs de se reposer. »

Perez a également jugé « injuste » le nouveau format de la Ligue des Champions, « avec plus de matches, mais moins de valeur », et que la solution était la création de la Super Ligue, censé concurrencer la Ligue des champions et « redonner sa grandeur au football ».

« La proposition de la Super Ligue d’offrir le football gratuitement. Aujourd’hui, je suis plus optimiste que jamais. L’arrêt de la Cour européenne, qui est historique et sera étudié dans les universités, a mis fin au monopole de l’UEFA. Nous n’avons jamais dit que ce serait facile. Cela a été titanesque, avec des pressions et des menaces. »