Gardien : Giorgi Mamardashvili
C’est probablement le nom que l’on aurait le moins imaginé dans notre onze avant le début de l’Euro. À l’image de la Géorgie, qui a été l’une des belles surprises de la compétition, le gardien de Valence a réalisé un excellent tournoi, avec, en principale vitrine, une prestation XXL lors du match de l’élimination, en 8es de finale contre l’Espagne.
Défense : Jules Koundé, John Stones, William Saliba, Ferdi Kadioglu
Deux défenseurs français, logiquement, au vu de la solidité défensive dont ont fait preuve les Bleus tout au long de la compétition. Jules Koundé a été élu plusieurs fois homme du match et a été impressionnant face à Nico Williams lors de l’élimination en demi-finale. Le défenseur barcelonais a réussi un Euro au-dessus des attentes et nous l’avons donc préféré à Dani Carvajal. William Saliba a lui endossé le rôle de patron défensif et beaucoup d’attaquants en ont fait les frais, dont Romelu Lukaku. Idem pour John Stones, qui a tenu la baraque derrière tout au long du tournoi, dans une défense anglaise très solide. Enfin Ferdi Kadioglu est l’autre surprise, mais le latéral gauche de Fenerbahçe s’est offert un magnifique Euro, dans une équipe turque très séduisante.
Milieu : Rodri, Jamal Musiala, Dani Olmo
Pas besoin de beaucoup d’arguments pour justifier la présence de Rodri, élu joueur du tournoi, dans ce onze. Malgré l’élimination de l’Allemagne en quarts de finale, Jamal a eu l’occasion de s’illustrer en montrant toute l’étendue de son talent avec la Mannschaft et en inscrivant trois buts sur la compétition. Enfin malgré un statut de remplaçant, Dani Olmo a parfaitement saisi sa chance après la blessure de Pedri contre l’Allemagne et il a terminé la compétition avec le statut de meilleur buteur, avec 3 buts et 2 assists à son actif et un rôle important dans l’animation offensive espagnole.
Attaque : Nico Williams, Lamine Yamal et… CSC
Comment ne pas mettre les deux jeunes pépites espagnoles, qui ont animé l’Euro chacun sur leur flanc respectif et posé de gros problèmes à absolument toutes les défenses qu’ils ont affronté. À chaque tour, Nico Williams et Lamine Yamal ont fait la différence et ils sont à n’en pas douter l’une des grosses raisons qui a permis à l’Espagne d’aller au bout du tournoi.
En pointe de l’attaque en revanche, difficile d’opter pour un buteur, tant toutes les grosses pointures à ce poste ont déçu durant l’Euro. On a donc choisi le fameux « CSC », qui a beaucoup fait parler de lui en raison des nombreux buts contre leur camp qui ont été inscrits tout au long du tournoi. On pourrait cependant au minimum mentionner le nom de Cody Gakpo qui, même s’il n’a pas évolué dans un rôle de numéro 9, a réalisé un Euro de haute qualité avec les Pays-Bas et mérite d’avoir son nom dans le onze de la compétition.