Euro 2024 : ce qu’il faut retenir du match d’ouverture entre l’Allemagne et l’Écosse

La Mannschaft a largement dominé son adversaire ce vendredi devant son public, à l’occasion du tout premier match de l’Euro. On fait le point sur les principaux enseignements de cette rencontre.

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AFP

1. L’Allemagne s’affirme directement comme l’un des favoris

Annoncés parmi les principaux concurrents au sacre européen, les Allemands n’avaient pas forcément impressionné durant leur préparation. Ils étaient donc très attendus, et ils ont parfaitement géré la pression qui entourait ce match d’ouverture devant leur public. Dès les premières minutes de la rencontre, ils ont imposé une grosse pression sur une équipe écossaise en grosse difficulté face aux assauts offensifs allemands. Et ils ont rapidement déroulé pour se mettre à l’abri en menant 3-0 avant la mi-temps. Même si l’opposition n’était pas des plus grandes, l’Allemagne a tout de même déjà envoyé un signal fort à la concurrence.

2. Wirtz et Musiala n’ont pas déçu

Les deux pépites allemandes étaient très attendues, et elles ont parfaitement assumé leur statut malgré leur jeune âge. Florian Wirtz est d’ailleurs devenu le premier buteur de l’Euro, en ouvrant la marque après 10 petites minutes de jeu devant une foule en délire. Jamal Musiala l’a imité 9 minutes plus tard en doublant la mise, et il a été élu homme du match. Même s’ils n’ont que 21 ans chacun, les deux grands talents de la Mannschaft n’ont pas peur des attentes et ils sont prêts à emmener leur sélection vers des sommets.

3. Le premier carton rouge est déjà tombé

Monsieur Turpin a eu du boulot dès le tout premier match de l’Euro. Peu avant la mi-temps, il a été appelé par le VAR pour revoir un tacle du défenseur écossais Ryan Porteous dans sa surface de réparation sur Ilkay Gundogan. Même si l’intention ne semblait pas méchante, Porteous s’est rendu coupable d’un geste très dangereux, sur la cheville du milieu de terrain du Barca. Après avoir revu très rapidement les images, l’arbitre français a pris ses responsabilités : penalty et carton rouge contre les Écossais, qui se sont retrouvés en infériorité numérique et menés 3-0 avant la pause.