Diables rouges : les enseignements à retenir des matches de Nations League contre la France et Israël

Une victoire sans impressionner contre Israël mais surtout une défaite contre la France, qui nous a tout simplement surclassés. On fait le point sur les choses à retenir de ces deux rencontres de Nations League disputées par les Diables rouges.

circus
Photo
Icon Sport

1. Les Diables ne se sont pas (du tout) rassurés

Les Diables de Tedesco avaient besoin de se rassurer après un Euro décevant : la mission est loin d’être accomplie. La victoire contre Israël était le strict minimum et on ne peut pas dire qu’ils aient impressionné. Contre la France, seule l’entame de match était intéressante. Le reste de la rencontre était plutôt inquiétant, surtout la deuxième période et la dernière demi-heure durant laquelle la Belgique était tout simplement à la dérive. Il faudra faire beaucoup mieux lors des prochains matches sous peine de voir les critiques à l’égard de Domenico Tedesco s’élever encore un petit peu plus.

2. Openda n’y arrive toujours pas

Titularisé lors des deux matches en l’absence de Romelu Lukaku, Loïs Openda devait montrer qu’il était capable d’être plus qu’une solution de rechange au meilleur buteur de l’histoire de la sélection belge. Très loin du niveau qu’il affiche à Leipzig, Openda n’a pas pesé offensivement et il n’a toujours pas réussi à retrouver le chemin des filets sous le maillot des Diables. C’est l’une des grandes déceptions de ces deux matches de Nations League.

Icon Sport
Icon Sport

3. Le milieu Onana-Tielemans-KDB ne satisfait pas

C’est censé être l’un des points forts de l’équipe, ça a été tout le contraire ce lundi contre la France. Amadou Onana à côté de la plaque, Kevin De Bruyne très peu impliqué et râleur en fin de match… Le milieu de terrain belge a tout simplement été dominé par l’entrejeu français. Incapable de créer une connexion avec les joueurs offensifs, le trio a complètement déjoué malgré la grande qualité des joueurs qui le composent.

4. Lukebakio garde les faveurs de Tedesco

Domenico Tedesco avait déclaré avoir énormément d’options sur les flancs avant les rencontres contre Israël et la France. Si la titularisation de Jérémy Doku sur le flanc gauche ne faisait pas le moindre doute, des questions entouraient le poste d’ailier droit. Johan Bakayoko ? Charles De Ketelaere ? Dodi Lukebakio ? C’est finalement le dernier cité qui a reçu les faveurs de son coach pour les deux matches de Nations League. Sans impressionner, mais sans forcément décevoir non plus.

Belga
Belga

5. Meunier n’entre visiblement pas dans les plans

Auteur d’un début de saison intéressant avec Lille, Thomas Meunier n’a reçu que des miettes, avec une seule petite montée à la 82e minute de jeu contre la France. Pourtant, il y avait la place pour le latéral belge. Derrière le duo Faes-Theate qui semble intouchable dans l’esprit de Tedesco, Castagne n’avait disputé la moindre minute de jeu du côté de Fulham cette saison, mais il a malgré tout été titularisé au poste d’arrière droit lors des deux rencontres. Titulaire à gauche contre Israël, Maxim De Cuyper était absent pour le match contre les Bleus en raison d’une blessure. Tout poussait à croire que Tedesco allait aligner Castagne à gauche et donner une chance à Meunier, mais il a finalement opté pour Debast dans l’axe, décalant ainsi Theate au poste de back gauche. De quoi relancer les questions concernant l’avenir de Thomas Meunier en sélection ?

6. Duranville principale satisfaction ?

Repris à la surprise générale par Domenico Tedesco, le jeune Julien Duranville (18 ans) est monté au jeu lors des deux matches des Diables. Et il a plutôt réussi à séduire, en se montrant très remuant sur son aile gauche. De bon augure pour la suite ?

Icon Sport
Icon Sport