En pleine crise, la Belgique connaît ses adversaires pour se qualifier à la Coupe du monde 2026. Si le groupe J intéressait évidemment les supporters des Diables rouges, ce tirage au sort a aussi été marqué par l’absence d’un certain Domenico Tedesco.
En effet, si Didier Deschamps comme d’autres sélectionneurs (mais pas tous) étaient bien présents, ce n’était pas le cas de l’Italo-allemand. Une absence qui a beaucoup fait parler dans les médias qui voient cela comme un premier pas vers un licenciement du sélectionneur national.
Seul présent ce vendredi à Zurich, Peter Willems, le directeur général de l’Union belge de football, n’a pas pu éluder les questions à propos du coach très décrié au pays. « Tous les entraîneurs nationaux ne sont pas présents », a-t-il d’abord tenté de minimiser pour VTM avant d’expliquer l’absence de Tedesco. « Le nôtre n’est pas là parce que nous sommes encore dans une période d’évaluation après la Ligue des Nations. Nous le faisons avec Vincent Mannaert, en toute sérénité. Nous avons mis Vincent et Domenico en retrait pendant un certain temps. S’il y a des nouvelles, nous les communiquerons. »
Pour certains, cette décision de bâillonner Tedesco est perçue comme un gros coup de pression vers l’ex-coach du RB Leipzig. « Un licenciement ? Il n’en est pas question pour l’instant. Nous évaluons toujours la situation. Nous prendrons le temps nécessaire pour cela. »
Après un Euro décevant et une Ligue des Nations terminées dans le chaos avec une défaite contre Israël, le coach est plus que jamais sous pression. Selon des informations de la RTBF, Michel Preud’homme aurait même été approché par Vincent Mannaert, le nouveau directeur sportif de l’Union belge. Une information rapidement démentie par la Fédération. Aucune décision ne sera prise en cette fin d’année, qui sera marquée par l’Assemblée générale de l’Union belge, le 19 décembre.