Charleroi passe à côté de la montre en or face à Bruges (+vidéos)

Charleroi avait les choses entre les mains.

Les Carolos ont longuement cru prendre le meilleur sur des champions de Belgique réduits à dix avant de voir Vanaken surgir pour planter le but égalisateur dans les dernières secondes.

circus
Photo
Belga

Une semaine après avoir partagé l’enjeu contre Anderlecht, Charleroi espérait frapper un grand coup ce vendredi soir en recevant le champion sortant, le Club de Bruges. Un choc entre l’actuel troisième et le second du classement général qui aura tenu tout son petit monde en haleine.

Dans un match disputé mais sans grande occasion franche, il a fallu attendre la seconde période pour voir les choses se décanter. Le gardien brugeois Simon Mignolet fut alors surpris par un lob de Guiagon, libre comme l’air sur un débordement d’Antoine Bernier (48e, 1-0). Le début des galères pour les Flandriens qui, moins de dix minutes plus tard, étaient réduits à dix quand Onyedika s’est fait exclure pour un tacle appuyé sur… Guiagon (55e).

En supériorité numérique, Charleroi aurait dû profiter de ses possibilités afin de se mettre à l’abri, Oday Dabbagh ne cadrant pas sa tête (70e) avant de se heurter à Mignolet, auteur de deux grosses sorties (78e, 86e). Après avoir fait le dos rond, Bruges sentait que le vent tournait et se donnait une lueur d’espoir lorsque Brandon Mechele trouvait le poteau sur sa reprise (88e). Une opportunité trois étoiles qui eut le don de réveiller les ouailles de Nicky Hayen, lançant leurs dernières forces dans la bataille et voyant Vanaken égaliser d’une frappe à distance (90e+1, 1-1).

Un partage au goût amer dès lors pour les Carolos. « La déception prime assez logiquement à la sortie de ce match », pestait le coach Rik De Mil. « Nous avons montré une bonne organisation avant la pause en proposant un jeu intéressant et j’étais content de notre prestation. Le but d’ouverture puis l’exclusion adverse nous donnent, alors, plus de motivation. Malheureusement, nous n’avons pas accéléré le jeu comme nous aurions dû le faire pour les fatiguer. Les changements ont alors apporté du jus et de possibilités. Et nous aurions dû simplement tuer ce match, même si Mignolet fut auteur de quelques belles parades. Ce genre de scénario doit nous faire grandir. »