Sa dernière sélection remonte à la Coupe du monde 2022, mais Dries Mertens n’a pas pour autant refermé la page avec les Diables rouges. « J’ai dit à Domenico Tedesco que s’il y a dix joueurs blessés, il pouvait m’appeler », confie l’attaquant dans un entretien à DAZN. « Je suis très heureux et reconnaissant qu’il soit venu m’expliquer cela si gentiment. Maintenant, je suis un supporter. » Et justement, en tant que supporter, il garde un oeil très attentif sur les derniers déboires de l’équipe nationale.
L’importance de la cohésion de groupe
Mertens est en tout optimiste pour l’avenir, malgré les derniers résultats décevants. « J’aime bien cette équipe », lance-t-il. « Quand tu vois Doku jouer contre la France, la facilité avec laquelle il élimine son adversaire. Ce sont des éclairs de génie. J’ai aussi joué avec Onana, Tielemans. Il y a énormément de qualité dans cette équipe. C’est pourquoi j’espère que tous les joueurs qui peuvent être présents le seront à nouveau. C’est le plus important : la cohésion de groupe. »
Le joueur de Galatasaray a aussi évoqué la situation de Romelu Lukaku, absent du dernier rassemblement et qui a reconnu ne plus avoir « la flamme » pour les Diables rouges. « Honnêtement, je pense que cette flamme doit toujours être allumée, une carrière est déjà assez courte. Mais c’est comme ça que je suis fait : je veux jouer tous les matches et être là », explique Mertens. « Peut-être que Romelu s’est dit à ce moment-là : ‘Je ne me sentais pas à 100 % à l’Euro, j’ai besoin de ce temps maintenant’. Je pense qu’il faut lui donner ce temps. Chaque personne est différente, chaque carrière est différente. C’est son droit de prendre cette décision ».
