Anderlecht est prêt pour ses barrages d’Europa League contre le Dinamo Minsk. Samedi soir, à Malines, il a agi comme une formation habituée des joutes continentales : ne pas réaliser une grande performance, encaisser un but, plier sans rompre avant d’exploiter deux phases arrêtées.
Deux corners dont le principal instigateur n’est pas un joueur mais Yannick Euvrard, membre du staff de Brian Riemer et préposé à ces phases-là.
Sur le premier, Jorgenson, qui a fêté ses débuts avec le Sporting tout comme Foket, a dévié un ballon au premier poteau qu’Augustinsson a poussé au fond des filets. Le premier but du suédois avec le RSCA. Quelques minutes plus tard, et alors que Riemer s’apprêtait à rentrer anticipativement au vestiaire, le duo Amuzu-Verschaeren a donné l’avantage aux Mauves. Après une astucieuse talonnade de Verschaeren – il avait déjà eu un geste génial contre Louvain sept jours auparavant –, Amuzu s’est avancé le long de la ligne de but avant de trouver le plafond d’un De Wolf se demandant ce qu’il lui arrivait. Il n’était pas le seul dans les rangs malinois au repos.
Besoin d’un apport offensif
Les hommes de Besnik Hasi avaient fait leur première période en ouvrant le score via Lauberbach – suite à des erreurs de Dreyer, Sardella et Verschaeren –, en obligeant Coosemans à garder son équipe dans le match et en parvenant sans trop de difficulté à annihiler les timides tentatives offensives d’un Anderlecht qui a, plus que jamais, besoin d’un fameux apport dans ce secteur. Parce qu’il ne pourra pas toujours compter sur les phases arrêtées. Et en seconde ? Malines a encore tenté alors qu’Anderlecht a contrôlé et misé sur les contres mais Angulo, qui a pris la place d’un Amuzu blessé, n’a jamais eu le geste juste pour mettre les siens à l’abri. Jusqu’à la délivrance signée Leoni.
Voilà donc un troisième succès en quatre rencontres et une place de leader provisoire. Il n’y a toujours pas la manière mais le Sporting engrange.
Le plus important au cœur de l’été. Et avant deux affrontements face à Minsk.