David Goffin (ATP 63) était habité d’un certain fatalisme mardi soir après sa défaite au premier tour à Wimbledon. De retour de blessure après une déchirure à la voûte plantaire fin avril, le Liégeois de 34 ans n’a pas eu voix au chapitre contre l’Australien Rinky Hijikata (ATP 87), 24 ans.

« C’est bizarre parce qu’il y a un peu de déception, mais je ne peux pas espérer quoi que ce soit », a-t-il réagi auprès de la fédération belge de tennis. « Je n’étais pas prêt. Je le savais. Je l’ai fait parce que c’est Wimbledon et que c’est mon tournoi préféré. Mais c’est clair que c’était compliqué d’être prêt en ayant joué trois fois sur le gazon. Lui a probablement trois tournois sur le gazon, dans les jambes. Donc, il avait un peu plus le rythme, les rebonds, les attaques. Il était un peu plus rodé que moi, qui commençais à peine. Mais je suis content de l’avoir fait. L’objectif, la date, était ici. La carotte pour le cheval, c’était Wimbledon. »

David Goffin jouera encore en double à Londres, avec le Français Alexandre Müller (ATP 41). Ensuite, il tournera son regard vers la saison sur dur en Amérique du Nord. « On va essayer de prendre le positif. Physiquement, ça va avec le pied. Je suis déjà content de pouvoir rejouer au tennis parce que cela aurait pu être plus grave », a-t-il poursuivi. « L’objectif maintenant, c’est de retrouver du rythme. Même là, même sur le gazon. Retrouver le timing, le rythme, les frappes, les mouvements. Et puis, passer sur le dur. Jusqu’à Washington, il y a au moins les deux semaines du tournoi, plus dix jours. Le programme, c’est Washington, Toronto, Cincinnati, Winston-Salem, US Open. J’espère que cela va être chargé. Cela serait bon signe. »