Marc Wilmots a dévoilé les coulisses de son arrivée au Standard ! Le nouveau directeur sportif du club liégeois a donné sa première conférence de presse depuis son arrivée chez les Rouches ce vendredi, aux côtés du manager général Pierre François. Et il a expliqué comment il avait décidé de rejoindre les Rouches.
« J’ai été questionné sur le plateau de La Tribune il y a quatre semaines pour savoir si je voulais intégrer le club, j’ai dit non car la situation n’était pas la même. J’ai rencontré Giacomo (NDLR : Angelini, le CEO), j’ai eu un bon feeling. C’est un Liégeois. On parle d’ADN, pour moi c’est avant tout parler français. Les prochains joueurs qui arriveront devront parler français. Ça, c’est l’ADN du club », a insisté l’ancien sélectionneur des Diables rouges. « On parle d’un club que j’aime, qui repart d’une page blanche au niveau financier. Moi, mon rôle c’est le sportif. J’ai vu Fergal, félicitations pour ce qu’il a fait. On a un public formidable, il faut le faire revenir en jouant vers l’avant et en donnant du spectacle. Je dois amener une plus value dans un effectif qu’on doit équilibrer en deux ou trois mercatos. »
« Je ne reconnais plus le Standard »
« Je n’ai jamais été habitué à voir le Standard non dominant, je ne reconnais plus mon club », a ensuite poursuivi Wilmots. « Je comprends donc que des gens soient frustrés. Soit tu le restes, soit tu agis. J’ai 56 ans, je voulais profiter de la vie et continuer à la TV. Mais c’était la seule proposition qui pouvait me sortir de ma retraite. »
Doit-on s’attendre à du mouvement concernant le poste d’entraîneur ? Le nouveau directeur sportif s’est montré évasif sur le sujet. « Le T1 ? Je vais d’abord parler avec Ivan, on discutera ensemble de sa vision et de la mienne, on avisera à ce moment-là », a simplement indiqué Wilmots, qui est ensuite revenu sur son expérience à Schalke : « J’y suis allé par amour et on a sauvé le club lors de mon arrivée. Je faisais cinq heures de route par jour et ma famille, c’est le plus important aujourd’hui. Je suis très heureux d’être revenu à Schalke. Quand je ne pouvais pas mettre les joueurs que j’avais repérés, cela devenait compliqué. »